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Je ne sais pas encore ce qu’il est bon de faire ou non.

En tout cas je pense que de multiples pièges nous sont tendus. Et que dans ces moments troubles, ce sont nos valeurs qui doivent nous aider à y voir clair.

Ce que je sais c’est que je suis internationaliste. Européen. Humaniste. Attaché aux Droits de l’Homme. Attaché aux libertés individuelles. Attaché à la dignité de chacun. Ouvert sur le monde et sur les autres. Attaché à la diversité. Attaché à une République sociale. À la juste redistribution des richesses. À l’émancipation des citoyens par la culture, l’éducation et l’instruction. Attaché à la laïcité. Respectueux des pratiques de chacun dans les espaces privés. Attaché au métissage. Attaché à un État de droit.

Attaché à bien des choses. C’est ce qui me tient.
Ouvert à tant d’autres. C’est ce qui me fait aimer la différence et l’altérité.

Et tout ce qui remet en cause tout ou partie de cela m’oblige à m’interroger. Quelle que soit la situation.
Car la raison, c’est aussi ce qui permet d’éviter la ruine des passions de l’instant.
Et que tout ce qui procède d’une rétraction, d’un renoncement à l’une de ces valeurs, constitue une victoire insidieuse et perverse de ceux qui veulent nous terroriser.

Le monde que l’on doit proposer aux générations futures doit être un monde de mieux.
Pas un monde de moins.

Sans quoi nous aurons failli. Même pétris de bonnes intentions et de certitudes légitimes.
C’est ce que l’Histoire nous enseigne. Et elle est souvent bonne conseillère.

 

publié sur Facebook le 17 nov 2015 à 01:05

 

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