Dans son dernier article paru dans Sud-Ouest, le journaliste Olivier Delhoumeau a, sans aucun doute, trouvé les bons mots pour caractériser la manière de faire du Maire actuel de Saint-Jean-d’Illac : la menace.

Un rapport aux communes environnantes basé sur la menace

Souvenez-vous ! Au début du mandat, déjà Monsieur le Maire menaçait la Ville de Mérignac et celle de Pessac, si elle ne prenait pas à sa charge la mise au gabarit de la rue de la Poudrière. Déjà, durant quelques mois, il barrait cette route pour menacer les communes qui ne voulaient pas payer.
Plus récemment il menaçait les communes en aval de la jalle si elles n’acceptaient pas de financer les travaux du plan d’eau laissé par Fabrimaco.

Un rapport au Conseil Départemental basé sur la menace

Notre Maire a décidément un problème avec les voiries… Depuis le début de son mandat, le voilà qui menace le Conseil Départemental pour qu’il finance un contournement du Chemin du Baron qui ne fera que créer un nouveau bouchon à l’entrée de la Ville au giratoire du McDo. Qu’importe que sa décision soit unilatérale ! Il décide et les autres doivent payer : voilà une curieuse manière de fonctionner.

Un rapport aux habitants basé sur la menace

Que des habitants se préoccupent de leur environnement et les voilà menacés de poursuites judiciaires.

Que ces habitants arborent un t-shirt pour manifester leurs opinions pacifiquement dans l’enceinte du Conseil Municipal : les voici menacés par le Maire d’être évacués manu-militari par des policiers municipaux avec taser à portée de main ! Vous imaginez ? Des citoyens armés de T-shirts !!!

Un rapport aux parents basé sur la menace

Au lieu de chercher les solutions à ces parents désemparés de ne trouver de solutions d’accueil en centre de loisirs, voici que M le Maire les menace d’amener leurs enfants à la gendarmerie (sic) après les avoir accusés « d’abandon d’enfant » (re-sic) dans de charmants recommandés expédiés au lendemain de la rentrée.  Alors même que le manque de solutions face aux besoins avait été signalé de longs mois auparavant.

Qu’importe ! Le Seigneur est déjà bien gentil de condescendre à ouvrir quelques places. Que les gueux et les sans-dents se battent maintenant sous ses fenêtres pour obtenir les quelques places disponibles. Après tout, « ils ont fait des enfants, qu’ils s’en occupent » ! (re-re-sic). Voilà le discours désormais bien rodé.

Tout ça pour des résultats fantômes:

Ainsi donc, notre Seigneur Palpatine local, passé du coté obscur de la force, de plus en plus détesté par les élus des communes alentours autant que par les habitants. La solution repose toujours sur la même chose : se barricader ou faire payer.

En tout cas une bien étrange manière d’envisager le fonctionnement démocratique d’une collectivité. Mais une manière comme une autre de faire l’unanimité !

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