Je suis socialiste. Eux ne le sont plus.
Je n’ai pas à avoir honte de l’être. J’ai honte de leurs trahisons.
C’est eux qui doivent partir.
Et nous qui devons redonner des couleurs à nos valeurs et son honneur à notre parti.
C’est devenu depuis trop longtemps insupportable.
On ne répond pas à un Front National à 25%, à la misère qui s’empare de nos territoires, au chômage qui fracasse la dignité des homme, par de la prétendue réforme qui finit de jeter dans les bras de l’obscurantisme les plus fragiles au seul bénéfice des puissants qu’on a prétendu combattre.
Nous sommes responsables de la désespérance du peuple.
Et aucun parti de gauche ne récolte quoique ce soit de cet échec. Par nos positions, les petites lâchetés, les calculs à dix bandes des chapeaux à plumes, nous sommes en train de détruire notre démocratie, notre pays, notre projet européen.
Et que l’on vienne me dire qu’en publiant cela je fais le jeu de la droite ou de quiconque…
Un seul mot : la vraie responsabilité c’est d’affronter le regard de ceux que l’on désespère.