La situation politique est suffisamment grave pour que l’on s’en préoccupe. Notre passivité finit toujours par devenir coupable.
Quelques jours à peine après une progression sans commune mesure du Front National, voici qu’un pouvoir porté par le peuple de Gauche s’en va braconner vers des idées politiques à l’opposé de ce qui fait l’ADN de ce peuple de Gauche.
Quels qu’en soient les raisons ou les alibis, à force de faire sauter les digues, on finit toujours submergé.
Pour ma part, je ne puis me résoudre à cette déchéance. Évidemment dans tous les sens du terme. Et je souhaite que les socialistes se fassent entendre. Car ce qui est fait ne peut être fait en leurs noms.
Je ne peux donc pas davantage me résoudre à l’hémorragie silencieuse dans les rangs socialistes: ce serait être doublement cocufié !
Le maintien au pouvoir d’une seule personne pour ne pas dire d’un clan, a déjà fait perdre tant au peuple de Gauche: Municipalités, Départements, Régions. Mais en réalité bien plus ! C’est désormais l’honneur des valeurs léguées par les plus anciens, les combats conduits par les plus militant-e-s que nous sommes en train de brader.
L’article 17 de la Déclaration de Principes du Parti Socialiste prévoit que « Le Parti socialiste est un parti décentralisateur. Il met le respect de la diversité des territoires, au cœur de ses valeurs. »
Parce que je pense que le sursaut viendra de la base, et donc des fédérations, j’ai sollicité notre Premier Fédéral, au-delà de toute question de courants ou d’autres considérations. Simplement parce qu’il doit porter, pour la Gironde, la parole des militant-e-s girondin-e-s. Nous lui devons la confiance pour y parvenir.
La fierté, la résistance à l’ordre établi des choses, voire même l’alternative sont souvent venues de ces terres girondines.
Je souhaite sincèrement, qu’une fois encore, ce soit le cas.
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