Capture d’écran 2014-11-30 à 00.23.28« Vive la Gauche! » est un collectif de parlementaires, responsables, militants socialistes, engagés pour une politique de gauche juste et fidèle aux engagements de 2012.

Parce qu’au sein de « Vive la Gauche! » agissent des membres de plusieurs sensibilités, motions, et courants, ce collectif est en capacité de présenter de multiples alternatives aux politiques actuellement menées sans que les militants n’aient jamais pu se prononcer dessus. Chacune de ces sensibilités, motions et courants poursuivent et approfondissent leurs propres travaux pour construire, formuler et incarner ces alternatives. [ref]C’est notamment le cas de Maintenant la Gauche, seul courant constitué actuellement au sein du Parti Socialiste et issu de la Motion 3 du Congrès de Toulouse.[/ref] C’est nourris de ces travaux qu’ils contribuent au sein de Vive la Gauche à faire vivre les valeurs socialistes, les engagements de 2012, et le rejet des politiques libérales de ce gouvernement.

« Vive la Gauche! » place le rassemblement de la Gauche comme un enjeu prioritaire pour obtenir une nouvelle orientation politique.

Le collectif « Vive la Gauche! » s’est retrouvé ce vendredi 29 novembre, à l’occasion d’une réunion des responsables locaux le matin et sous forme de réunion publique l’après-midi.

Compte-rendu. Bilans & perspectives. Histoire que tout le monde puisse être partie prenante 😉


Une matinée pour échanger, débattre, sentir les retours des fédérations, bâtir la suite:

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La plupart des fédérations sont représentées. Sensibilités, motions et courants également. Preuve d’un changement de pratiques, il n’y est pas question de leadership d’individualité, mais bien d’un questionnement légitime sur ce qui a été fait. Les espoirs levés, les incompréhensions de certains militants face aux votes au Parlement, la déception souvent. Et cette hémorragie qui frappe nos rangs, mais pas seulement.

Il y est question des mails reçus, des interpellations, parfois de la colère, voire même de l’indifférence que nous renvoient tant d’ami-e-s, sympathisant-e-s, camarades mêmes, après 2 ans d’une politique suicidaire pour la Gauche et ses valeurs. Mais surtout insupportable par nos concitoyens.

Il y est question aussi de ces militants qui viennent comme un dernier geste d’espoir aux premières réunions publiques « Vive la Gauche » organisées sur les territoires qui laissent à penser que les valeurs socialistes, sont toujours bien là, qu’elles ne demandent qu’à voir enfin un débouché politique à cette espérance qui s’était levée en 2012.

  • Guillaume Balas (secrétaire général Un Monde d’Avance) assume de devoir dépasser son propre mouvement dans l’intérêt du collectif « Vive la Gauche! ». Sans préalable. Dont acte.
  • Marie-Noëlle Lienemann (courant Maintenant la Gauche) décrit la mobilisation de tous pour cheminer ensemble, au sein du collectif « Vive la Gauche! » afin d’obtenir une réorientation politique majeure.
  • Frédéric Luteau (motion 4) rappelle l’enjeu d’ancrer nos approches dans le rassemblement de la Gauche. Toute la Gauche.

Le bonheur est peut-être dans le pré… mais les combats sont eux de tous les instants:

Evidemment au Parlement : c’est tout le travail sur les amendements pour toujours démontrer que les alternatives existent d’une part. Et que des engagements nous lient indéfectiblement au peuple de gauche. Et que seuls, ces engagements constituent le mandat des parlementaires. Pas plus, pas moins.

Qu’il convient de sortir, de la confusion et l’injonction:

  • La confusion en remettant les choses dans l’ordre : l’exécutif propose, le Parlement dispose. Et non l’inverse. Et que la primauté doit revenir au Parlement.
  • L’injonction sous couvert de discipline: la « discipline » au sein du groupe socialiste qui tue tout débat, capacité à faire progresser les choses et donc tue la fonction même de parlementaire. La « discipline » au sein du Parti Socialiste qui en fait un corps inerte.

Dans ce contexte, le tour de force consiste à s’opposer à cette politique tout en revendiquant son attachement socialiste. On y explique que l’enjeu sur les votes référencés comme marqueurs de l’appartenance au groupe socialiste et au Parti Socialiste (budget et confiance) est de parvenir à 60 abstentions. Seul moyen de faire tomber ce gouvernement sans pour autant faire le cadeau de se déclarer comme n’étant plus … socialiste. Sur le principe, on peut comprendre. L’explication pour les militants et les citoyens est inaudible.

Nous convenons que sur la loi Macron qui arrive, un tel problème ne saurait se poser. Et que rien ne doit alors empêcher d’explicitement voter contre face à de telles régressions sociales.

Egalement au Parlement Européen: Guillaume Balas décrit comment en réalité, la France ne se bat pas au Parlement Européen. Il y décrit comment avec Emmanuel Maurel, ils se battent quotidiennement pour y incarner ces combats au quotidien. C’est le cas pour TAFTA, c’est le cas pour la taxe sur les transactions financières.  On y réaffirme l’enjeu de taper du poing sur la table dans l’intérêt même de la cause européenne.

Dans le Parti Socialiste: Un congrès se profile. Avec des élections départementales au milieu. On s’entend sur le fait de cheminer, de proposer des contributions aux débats entre socialistes. Et de se donner les moyens qu’au bout de ces chemins on aspire à produire une motion permettant que ce Parti Socialiste, redevienne socialiste, réaffirme ses valeurs, bien au-delà d’une charte issue des États Généraux qui est très … générale. Que ce dont il s’agit c’est bien de reprendre ce Parti Socialiste et d’affirmer que cette politique n’est pas menée en notre nom.

Rassembler la gauche : comment faire avec un tel effet repoussoir ?

Plusieurs intervenants fédéraux se désolent de l’effet repoussoir de cette politique gouvernementale qui rend si difficile le rassemblement de la gauche à la veille des élections départementales. Même si certains en jouent. La terre brûlée comme stratégie pour répondre aux urgences sociales. Les deux effets conjugués ne facilitent pas cette urgence de ne pas livrer à la droite ces collectivités départementales, derniers remparts pour la protection des plus fragiles. Ce gouvernement voulait les supprimer ceci dit… à pleurer…
À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire…

Nécessairement, on parle un peu cuisine…

On y rappelle comment dans tel territoire, les vexations d’hier ne facilitent pas le travail collectif. Comment à tel autre endroit, chacun préfère être chef de son groupe que partie prenante d’une dynamique collective. On y rappelle l’urgence, face aux enjeux, de hausser le niveau, de dépasser les querelles d’hier, les humiliations d’avant-hier. Tous les artefacts de la nature humaine et des organisations. Certes. Et l’enjeu justifie impérieusement ce dépassement. On sait ne pas être rancunier, mais on n’oublie pas la date … (comme disent les Landais 😉

En résumé, lorsqu’on est un militant socialiste, cadre d’un courant tel que Maintenant la Gauche, on est mobilisé, ce qui n’empêche pas d’être lucide … et tout aussi déterminé.

En on regarde plein d’espoir toutes les initiatives :

  • Celles qui ont émergées depuis longtemps : Socialistes pour les retraites, Socialistes contre l’austérité, Appel des 100.
  • Celles qui émergent : les réunions publiques autour de « Vive la Gauche! », les réunions unitaires de la Gauche, les mobilisations sociales…

Une conclusion s’impose à tous: tout doit être mis en oeuvre pour faire cesser – en tant que et parce que nous sommes socialistes – cette politique !

Une après-midi pour mobiliser, déclencher, s’armer … :

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850 personnes et plusieurs regards sur une même situation permettent le débat:

  • des contributions de militants, de citoyens… des petits vidéos, faites à la main, avec le téléphone mobile… on n’est pas sur le modèle Bygmalion, c’est du Do It Yourself… et du coup c’est bien plus spontané et direct… langue de bois interdite.
  • des témoins appelés: Naïma Charaï, présidente de l’ACCES, et Guillaume Duval d’Alternatives Économiques. Impeccables.
  • des prises de paroles publiques.
  • des parlementaires qui amorcent, répondent et prennent position.

Les rendez-vous qui nous attendent:

  • les réunions publiques Vive la Gauche sur les territoires

Les combats à venir « ici et maintenant » [ref] selon l’expression d’Emmanuel Maurel 😉 [/ref]:

  • La loi Macron
  • Le TAFTA
  • Le congrès bien évidemment

Quelques prises de paroles:

« La gauche n’est pas condamnée à être spectatrice impuissante d’un duel Marine Le Pen / Sarkozy »
— Christian Paul

« Nous devons reprendre le fil de nos engagements de 2012 et inventer la politique du 21ème siècle »
— Christian Paul

« Changer de nom, c’est une insulte au Socialisme »
— un militant

« Quand je fais le tour des quartiers populaires, ce que les gens vivent c’est l’absence de pouvoir d’achat et le chômage »
— Naïma Charaï

« Il faut avant tout aider les couches populaires, les entreprises, oui, mais celles qui en ont besoin »
– Laurent Baumel

« Pas un euro ne doit être donné aux entreprises sans contreparties »
— Jean-Marc Germain

« Ils ne veulent pas de la clarté, nous allons leur apporter. »
— Jérome Guedj

« Cette politique qui est menée, et qui s’éloigne tellement de nos engagements de 2012, vous ne pouvez pas la mener en notre nom »
— Emmanuel Maurel

« Comment faire confiance à la politique et à la gauche quand elle ne fait pas ce qu’elle a dit, ce à quoi elle s’est engagée, ne fait pas mieux que la droite et parfois même va jusqu’à recycler les idées de la droite »
— Fanélie Carrey-Conte

 

 

 

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