Cet article a été initialement publié sur le site MLG Aquitaine à cette adresse.
Voici quelques prises de paroles collectées de façons nécessairement subjectives mais qui donnent quelques éléments d’analyse, de réflexions et d’orientations pour tous les militants de Maintenant la Gauche et au-delà, dresse de nombreuses perspectives pour les socialistes qui n’entendent pas renoncer aux engagements du Bourget et imposer des alternatives politiques fondées sur l’union de la gauche.
Gérard Filoche
« Les salariés qui votent FN, c’est comme les dindes qui votent pour Noël: à la fin ils vont finir rôtis ».
« Vive les militants – Vive l’unité – Vive la lutte.
Sans lutte sociale, rien ne sera possible dans ce pays. »
« Cap à gauche ou cap suicide ».
« Chaque jour supplémentaire de Valls, c’est un pas de plus vers le suicide ».
« Ce n’est pas même un gouvernement social-libéral, parce qu’on ne voit même pas du social ».
« Valls n’a pas de majorité. Ce n’est qu’une autorité imposée ».
« Dans le TSCG, ce n’est pas 3% le déficit, c’est 0,5… Ils le signent et ils font 4,4% de déficit. Ils sont fous et pas fiables. »
« Un pays n’est pas un ménage. C’est parce que l’Etat investit, dépense qu’il permet à l’économie de s’amorcer, de tourner. »
« Le gouvernement de Valls ne peut pas adopter la stratégie de libéraux sur la politique familiale. Ils ne veulent moins de bébé.
Ils veulent moins de bébés, parce qu’un jour ou l’autre çà demande des services publics, çà demande du travail, çà demande même un jour une retraites ».
Suzanne Tallard
« Bruno le Roux s’est comporté comme un super-intendant ».
« Au parlement il y a ceux qui résistent, ceux qui se taisent, et ceux qui soutiennent le gouvernement, parce qu’ils ont été dressés pour ça ».
« Il y a une tentative délibérée de cliver l’Assemblée Nationale. »
« C’est le succès des collectifs Vive La Gauche qui fondera la capacité de résistance des députés à l’Assemblée Nationale ».
Jérome Guedj
« Entre l’optimisme de Gérard Filoche, et l’abattement, le désarroi et la colère chez nos militants, nos concitoyens, il s’impose une sorte de sidération face à ces reculs, ces abandons, avec cette idée d’étouffer le débat »
« Au 4 octobre 2014, les militants socialistes ne connaissent pas la date d’un congrès qui aurait dû avoir lieu le 1er novembre 2014 d’après les statuts de ce parti »
« C’est la constance et la cohérence des positions que nous avons pris depuis 2012 qui fait notre fiabilité au sein du PS ».
Au sujet des échéances électorales de 2015:
« On n’a aucun raison de se rabâcher ce qui est prévisible, probable mais qui n’est pas une fatalité.
La condition c’est l’union de la gauche, le rassemblement de la gauche.
Et nous devons être en pointe du rassemblement de la gauche
Et l’argument qu’on devrait le faire parce qu’il y a la menace du FN est un argument bas de plafond, sur la base d’un argument moral, d’autorité.
Le fond doit se faire sur la base d’accords programmatiques, sur le fond et non sur l’injonction.
On doit le faire sur la base des enjeux des territoires. »
« Pour obtenir un vote de confiance, il faut organiser le compromis. Mais ils ne souhaitent pas l’union de la gauche. »
« Je ne vous parle même pas des discussions lunaires avec Jean-Marie Le Guen, l’inénarrable secrétaire d’état aux mauvaises relations avec le Parlement ».
« Valls souhaite un Parti Socialiste rabougri, dépolitisé, trouillard, d’élus préoccupés par leur réinvestiture »
Marie-Noëlle Lienemann
« Ce qui est frappant en France c’est la démoralisation du peuple. »
« En plus de la crise sociale et économique il y a une crise de projet politique pour la république »
« Quand on est un courant de gauche on a l’obligation de ne pas se limiter à des tactiques politiciennes mais bien penser une stratégie de nature à nous sortir du tunnel dans lequel nous sommes »
« On peut se rassembler avec beaucoup pour s’opposer et résister
Mais faire un rassemblement de la gauche, juste pour limiter la casse, pour résister à des dérives du gouvernement. Mais ça ne suffira plus.
Parce que les électeurs n’en n’ont plus rien à cirer des accords entre les partis si il n’y a pas une vraie construction durable.
Et notamment pour réorienter la politique du gouvernement.
Ici et maintenant.
Il faut valider une plateforme gouvernemental commune, pas pour faire une inflexion à gauche. Ce doit être des choses globales.
Le pouvoir d’achat. La relance industrielle. »
« Ils sont en train de nous faire du léninisme petit-pied.
Le parti a raison tout seul. Et le peuple est trop bête pour s’en rendre compte. Ils comprendront plus tard.
Si on acte qu’un parti puisse être en décalage avec son électorat, on tue la démocratie.
Est-ce qu’on peut considérer qu’un peuple est idiot quand il ne vote pas pour nous et intelligent quand il vote pour nous. »
« Quand j’ai demandé la suite qu’on pouvait donner à la table-ronde de l’union de la gauche de la Rochelle.
On a eu deux réponses de Cambadélis:
1- je ne ferai pas de concession à la gauche de la gauche
2- de toute façon ils seront obligés de nous suivre sinon ils n’auront plus d’élus.
Mais ils ne se rendent pas compte que les électeurs de ces partis s’en foutent. Les électeurs ne suivent plus les partis.
Il faut que l’on passe à un acte qui montre que la vraie union de la gauche est possible. Et c’est à nous de le faire. »
« Nous devons reprendre l’idée du Comité permanent de la gauche ».
« L’enjeu d’un Congrès du Parti Socialiste de faire acter que la politique de Valls n’est pas mené au nom des socialistes »
Emmanuel Maurel
« Soyons fiers de ce que nous disons depuis 2 ans, soyons faire de notre capacité à faire bouger les lignes, à formuler des propositions, à nous battre.
J’ai une gratitude toute particulière pour tous ces militants qui toujours reviennent dans les Conseils Fédéraux en disant « j’ai un texte et je voudrais qu’on en débatte ». «
« Ce qui se passe dans ce pays est grave et hélas la gauche y est pour quelque chose ».
« Quand la gauche arrive au pouvoir, elle suscite toujours un espoir.
Et lorsqu’elle le déçoit, c’est un catastrophe.
Une catastrophe pour les valeurs. Une catastrophe démocratique.
Et c’est pour cela que nous sommes des militants en colère.
Parce qu’ils tournent le dos à tous nos engagements et toutes nos valeurs.
Et nous, nous sommes fiers de notre modèle social. Nous sommes fiers de nos services publics. Nous sommes fiers de notre pays.
On ne peut pas changer ce pays si on n’en n’est pas fier.
Il faut être capable de dire « je suis fier de mon pays, je sais quels sont ces atouts et c’est grâce à cela que nous allons le mettre en mouvement ».
« Ils annonent des thèses libérales auxquelles ils ne croient même pas… c’est du social-défaitisme… »
« Trois idées simples:
1- Nous ne nous laisserons pas faire:
Nous ne sommes pas d’accord avec le fait qu’il n’y a pas d’alternative. « Cette politique que vous menez, ne la menez pas en notre nom », et c’est pour cela que nous voulons un congrès.
« On ne vas pas laisser le Parti Socialiste à ceux qui ne le sont plus »
Si tous les dégoutés s’en vont, il ne reste que les dégoutants. (Mauroy)
2- Nous proposons un autre chemin:
On ne se cantonne pas au rôle de commentateurs.
On dit comment faire autrement.
On se donne les moyens de faire autrement.
Et va faire autrement.
3- Sur les salaires:
Depuis quand nous socialistes on dresse les salariés du privé contre les fonctionnaires.
L’absence de politique de relance conduit à l’appauvrissement généralisé de ce continent. »
« Les fondements de la gauche reposent sur la délibération collective. Donc oui au travail sur la 6eme république, avec tout ceux qui veulent travailler dessus. »
« Respect aux camarades qui sont fidèles à leurs engagements au Parlement »
« Sur le budget j’espère que les amendements seront aussi trans-partisans pour démontrer l’existence d’une alternative »
« À ceux qui disent vous êtes des diviseurs, il faut leur répondre que c’est eux qui divisent et qui fracturent la gauche. Et c’est une responsabilité historique »
« Nous participerons à tous les initiatives politiques de rassemblement, avec tous les partis, je dis bien tous les partis, parce que rien de ce qui est à gauche ne m’est étranger. Mais aussi à tous les initiatives citoyennes: TAFTA, TISA et toutes les autres ».
« Il y a ceux qui oeuvrent pour la liquidation du socialisme, de ses valeurs et de son histoire. Et il y a ceux qui croient encore dans une gauche de transformation. Et si la ligne de rupture est là, alors nous seront du combat ».
« Quand le ciel est sombre nous devons dégager les horizons et voir grand ! »
