Les jours se suivent et la dérive autoritaire du Maire, Hervé Seyve ne cesse de s’affirmer.
Dernier épisode en date: Conseil Municipal du 11 avril 2017. Chaines, policiers municipaux avec taser, disparition de chaises, et des citoyens pourtant nombreux, priés d’aller voir ailleurs si la démocratie existe.
Pitoyable spectacle. J’ai donc décidé de saisir Monsieur le Préfet.
Il y a bien un moment où il faut s’opposer à la dérive autoritaire d’un Maire qui considère manifestement, qu’une fois les clés du pouvoir capturées, il fait exactement ce qu’il veut, comme il veut et surtout à contre-sens de tous les engagements pris.
Méprisant l’obligation qui lui est faite de permettre à tout citoyen d’assister au Conseil Municipal, sentant la mobilisation des citoyens qui ne supportent plus ses décisions autoritaires, constatant les absences de plus en plus fréquentes dans sa propre majorité municipale, jusqu’au départ de l’un de ses conseillers municipaux pourtant fidèle et loyal, Jean-Marc Faye, tant sa manière de conduire les affaires municipales est de plus en plus coupée du dialogue avec ses administrés, voilà Hervé Seyve contraint de renvoyer les citoyens qui viennent assister au Conseil Municipal, hors de la salle. Au mépris des obligations qui lui sont faites.
J’ai donc décidé d’écrire au Préfet pour demander l’annulation des délibérations prises jusqu’à ce qu’un exercice apaisé de la démocratie puisse enfin revenir à Saint-Jean-d’Illac.
Ce n’est même plus d’opacité qu’il s’agit. Hervé Seyve s’est clairement lancé dans course incompréhensible vers une forme violente et autoritaire du pouvoir politique. À contre-sens sur la forme et sur le fond des engagements pris devant les citoyens.
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Je ne manquerai pas de vous tenir au courant des suites de cette démarche…
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Merci Gérald. Espérons que le préfet soit aussi attaché que toi ( comme nous tous) à faire respecter le droit et l’exercice de la démocratie.
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J’ai assisté pour la 2° fois consécutive aux séances du conseil municipal et je dois me rendre compte qu’effectivement le mot démocratie n’a plus de sens à St Jean d’Illac. Je fais partie des « chanceux » qui ont pu rentrer, mais en restant debout et en brandissant bien haut l’affichette de sauvegarde des espaces verts.
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Gérald, tu aurais pu aussi préciser dans ton courrier que l’opposition a demandé en début de séance le déplacement du conseil dans une salle attenante, refusé bien entendu pour un faux prétexte.
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Un recours au préfet est un exercice extrêmement formel et ne peut et ne doit se faire sur plusieurs sujets simultanément. Le recours tel que je l’ai fait peut d’ailleurs être fait par celles et ceux qui sont restés dehors.
Enfin rien n’interdit aux élus de l’opposition d’écrire par ailleurs sur ce qu’ils pensent des excès du Maire au Préfet. Mais je ne suis pas élu d’opposition et il leur appartient d’agir sur ce qui leur parait nécessaire. Ce sont deux choses différentes. Même si elles peuvent évidemment être complémentaires.